Le Parlement grec a voté dans la nuit de mercredi à jeudi la confiance au gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras. Le cabinet Tsipras a recueilli 155 votes favorables sur 300.
Toute l'opposition, des néonazis d'Aube dorée aux socialistes du Pasok en passant par les communistes du KKE, a voté contre l'exécutif de coalition, qui allie le Syriza de Tsipras à la droite souverainiste (Anel) de Panos Kammenos.
Avant le vote, Tsipras a réaffirmé que son "premier objectif" est de se conformer sans tarder aux engagements envers les créanciers, afin d'obtenir ainsi en novembre leur feu vert "pour conclure d'ici la fin de l'année la recapitalisation des banques et entamer la discussion pour une réduction de la dette" du pays.
Le premier ministre a assuré par ailleurs que les conditions seront réunies pour que la Grèce retourne à des rythmes positifs de croissance au 1er semestre de 2016, ce qui permettra le rétablissement progressif de la stabilité à long terme de l'économie et de la confiance des investisseurs, ainsi qu'un retour du pays sur les marchés internationaux à partir de 2017.
La Grèce s'est engagée à mettre en oeuvre le troisième plan d'aide de 86 milliards d'euros sur trois ans, signé avec la troïka (UE, BCE, FMI) en août dernier.