D’après le ministre de l’Industrie, l’objectif des conventions signées avec des entreprises du secteur est de créer 5.050 nouveaux emplois directs d’ici à 2026 dans plusieurs villes du Maroc, pour un investissement de 65 millions de dirhams.
L’outsourcing est l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois au Maroc avec plus de 120.000 postes créés actuellement. Bien, mais peut mieux faire. Tel semble être l’avis du ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour. Pour lui permettre de dépasser ce cap et franchir un nouveau palier, il a signé, le 20 avril 2022, à Casablanca, quatre mémorandums d’entente relatifs à des projets d’investissement dans ce secteur. Concrètement, ces accords ont été paraphés avec quatre opérateurs internationaux de l’outsourcing qui vont ainsi déployer leurs services au Maroc.
Il s’agit de NTT Data Morocco, société spécialisée dans l’ingénierie informatique. Cette filiale de Nippon Telegraph and Telephone s’engage à créer 1.000 emplois dans le Royaume. Nouveau challenge pour cette entité qui est considérée comme le 6e plus grand fournisseur de services informatiques au monde avec 140.000 collaborateurs présents dans 50 pays. L’entreprise Phoneo, spécialisée dans l’outsourcing offshore promet de générer 2.000 emplois, tandis que Cnexia, basée à Fès et qui s’active principalement dans la relation client, s’engage a en fournir 1.750. Quant à EIDS Maroc, filiale marocaine d’EIDS opérant dans la gestion commerciale et la fourniture de prestations outsourcing, elle table sur 300 emplois.
Stimuler la croissance
D’après le ministre, l’objectif de ces conventions signées avec ces entreprises qui s’activent dans ce domaine est de créer 5.050 nouveaux emplois directs et stables d’ici à 2026, fruits d’un investissement de 65 millions de dirhams, dans plusieurs sites d’outsourcing basés à Tanger, Fès, Rabat, Casablanca, et Agadir. «Avec ces nouveaux investissements, le secteur confirme son attractivité, qu’il doit à la qualité de son offre adaptée aux besoins des entreprises et à la montée en gamme des technologies de pointe, faisant du Royaume l’une des meilleures destinations technologiques et techniques», a-t-il affirmé.
Ces conventions couvrent plusieurs branches de l’outsourcing, notamment le Business process outsourcing (BPO), qui concerne l’externalisation des procédés d’une entreprise; l’Information technology outsourcing (ITO), qui a trait aux métiers liés aux TIC; et l’Engineering service outsourcing (ESO), qui touche à l’ingénierie et à la recherche et développement (R&D).
«L’outsourcing renforce ainsi davantage sa place dans l’économie nationale comme étant l’un des pourvoyeurs les plus importants de l’emploi de nos jeunes et un levier de développement régional», souligne M. Mezzour. D’importants projets qui devront stimuler davantage la croissance de ce secteur qui a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de 13 milliards de dirhams en 2021. Ils permettront également au Royaume de renforcer son attractivité en Afrique, lui qui figure parmi les trois destinations privilégiées par les entreprises spécialisées dans ce domaine.