Combien faut-il de victimes pour mettre fin au génocide israélien dans la bande de Gaza ? Plus de de 90 civils palestiniens ont trouvé la mort dans un bombardement israélien sur une école de Gaza-ville, ce samedi 10 août 2024, indique la défensive civile de la ville de Gaza.
"Le bilan est maintenant de 90 à 100 morts et il y a des dizaines de blessés supplémentaires", a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Le responsable palestinien a ajouté que l'école al-Tabi'een, qui hébergeait "des déplacés palestiniens", a été visé par trois frappes. L'école al-Tabi'een est l'un des abris du centre de Gaza-ville, qui accueille environ 250 personnes déplacées, dont plus de la moitié sont des enfants et des femmes.
La rapporteure spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens, l'Italienne Francesca Albanese, a accusé, samedi 10 août, Israël de "génocide" des Palestiniens après une frappe sur une école de Gaza. "Israël commet un génocide des Palestiniens, un quartier à la fois, un hôpital à la fois, une école à la fois, un camp de réfugiés à la fois, une zone de sécurité à la fois", après plus de dix mois de guerre dans la bande de Gaza, a déclaré Mme Albanese sur le réseau social X.
Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell s'est dit "horrifié", la Turquie a quant à elle dénoncé un "nouveau crime contre l'humanité". Le Royaume-Uni s'est dit "horrifié" par la frappe israélienne meurtrière sur une école coranique de Gaza, réclamant "un cessez-le-feu immédiat". L'Arabie Saoudite, le Qatar et de nombreux pays arabes ont dénoncé "un crime odieux qui prouve la volonté d'Israel de poursuivre la guerre".
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 39 790 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, qui entre dans son onzième mois.