FOUZI LEKJAÂ ÉLU AU CONSEIL DE L'UAFA

ET MAINTENANT LE FOOTBALL ARABE

Le président de la FRMF figurera désormais aussi dans la plus haute instance footballistique régionale arabe. L’occasion pour lui de contribuer au “soft power” du Royaume.

Déjà présent dans les plus hautes instances footballistiques africaines et mondiales, où il occupe respectivement le poste de vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) et de membre du Conseil de la Fédération internationale de football association (FIFA), le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, s’impose désormais également au niveau régional.

En effet, il vient d’être élu, ce 17 juin 2021, au sein du Conseil de l’Union des associations arabes de football (UAFA), et ce au cours de la vingt-sixième session de cette organisation qui rassemble les vingt-deux fédérations nationales arabes affiliées à la FIFA. Selon des indiscrétions de nombreux médias d’Arabie saoudite, dont la capitale, Riyad, accueille depuis 1976 le siège de l’UAFA et dont c’est toujours des ressortissants qui ont dirigé l’union, c’est le prince Abdelaziz ben Tourki en personne, président depuis 2019, qui serait intervenu pour convaincre M. Lekjaâ d’être présent à ses côtés.

Il faut dire que ce dernier jouit donc désormais, de par ses différentes fonctions susmentionnées, d’une stature internationale établie, en plus d’être reconnu pour ses qualités managériales qui ont fait de la FRMF un modèle de gestion que le président de la FIFA lui-même, Gianni Infantino, n’a pas manqué de saluer au cours de la visite qu’il a effectuée en mars 2021 au Maroc.

Stature internationale
Mais c’est aussi l’occasion pour M. Lekjaâ de contribuer davantage au “soft power” du Royaume, dont l’un des instruments est depuis plusieurs années justement le football. On peut, dans ce sens, renvoyer à la volonté du décideur, publique depuis la fin des années 1980 déjà, d’organiser la Coupe du monde de football -une sixième candidature pour l’édition de 2030 serait, dit-on, actuellement dans le pipe-, et il y a lieu à cet égard de rappeler que c’est en raison du coup de poignard d’un tiers des pays arabe et notamment du lobbying de la Fédération d’Arabie saoudite de football (SAFF) auprès des fédérations membres comme elle de la Fédération d’Asie de l’Ouest de football (WAFF) que le dossier marocain a perdu au profit du trio Canada-États-Unis-Mexique -l’Arabie saoudite voulait ainsi faire payer au Maroc sa neutralité dans son conflit avec le Qatar. C’est donc important que M. Lekjaâ puisse désormais figurer au sein du Conseil de l’UAFA, de sorte à pouvoir y peser, voire essayer d’y élargir l’influence du Maroc.

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