Il est vrai que, sur le plan national, le Mouvement populaire a gardé pratiquement le même nombre de sièges au Parlement, 26 membres. Ce qui lui permet de maintenir son groupe parlementaire contrairement à un parti comme le PJD qui de 125 sièges n’en a plus que 13. Il est vrai aussi que le parti a maintenu sa majorité dans certaines villes. A Tanger, il a pu avoir 13 sièges dans le conseil régional, ce qui n’est pas rien.
Mais la plus grande perte sera la région de Fès, où le secrétaire général du parti, Mohand Laenser, risque de ne pas être reconduit, malgré le travail appréciable qu’il a réalisé, de l’avis même de ses détracteurs.
L’alliance des secrétariats régionaux du RNI, de l’Istiqlal et du PAM compte lui barrer la route. Ils ont décidé lundi 13 septembre dans la soirée de voter pour un candidat istiqlalien. C’est le scénario le plus plausible actuellement, sauf surprise de dernière minute.