« Les habitant de ces zones souffrent bien avant le séisme » nous déclare Farah Achbab, avec une riche expérience de plus de 10 ans dans le secteur humanitaire, a collaboré avec de nombreuses associations pour améliorer les conditions de vie dans diverses régions. Selon elle, les résidents de ces zones sinistrées font face à des défis majeurs bien avant les catastrophes naturelles. Elle souligne : "Ils n'ont pas accès aux hôpitaux, à une éducation de qualité...". C'est d'autant plus paradoxal que ces régions sont dotées d'une abondance de richesses naturelles telles que le safran, les pommes, les amandes et l'argan. De plus, leur beauté naturelle en fait des zones d'attraction touristique.
S'exprimant avec passion et conviction, Mme.Farah déclare en anglais : "It’s big time pour changer leur situation once and for all". Pour elle, il est urgent de s'interroger sur le sous-développement persistant de ces régions. Elle plaide pour une réintégration durable des populations au niveau économique, politique et social « C’est eux qui doivent nous donner dorénavant » souligne-t-elle.
Elle insiste également sur l'importance d'une gestion efficace et d'une bonne gouvernance dans la mise en œuvre des plans de relance. Citant l'engagement royal en faveur de la revitalisation de ces zones sinistrées, elle affirme : "SM le Roi a établi les bases pour relancer ces zones sinistrées, maintenant il faut lier la responsabilité à la comptabilité. Chaque Dirham investi doit être judicieusement géré."