Face au changement climatique, que faire ?

Les stratégies d’adaptation et d’atténuation s’imposent plus que jamais.

Énormes vagues de chaleur ou sécheresses chroniques avec, à la clé, méga-incendies, inondations …. Été après été, la météo apparait plus détraquée. Il apparait de plus en plus que le changement climatique va plus vite que prévu. Parole du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), organisation scientifique onusienne chargée d’établir l’état mondial des savoirs en la matière. En effet, pour les experts du Giec, le réchauffement se poursuit et se généralise au rythme de l’accroissement de la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Par, ailleurs, ses effets s’intensifient. En particulier la fréquence et la magnitude des événements extrêmes tels que les vagues de chaleur ou les pluies torrentielles.

Aussi, les catastrophes naturelles et les conditions météorologiques extrêmes qui se sont multipliées au cours des dernières années, font de plus en plus de victimes et perturbent les activités économiques à la fois dans les pays développés ou les pays en développement. Le changement climatique est une menace reconnue et grave à laquelle l’humanité est confrontée. Personne n’y échappe. Les effets de la variabilité et du changement climatiques sur les systèmes humains et naturels posent des défis considérables pour la réalisation de l’objectif visant à réduire la pauvreté et à réaliser le développement durable. Le caractère planétaire des changements climatiques requiert de tous les pays qu’ils coopèrent le plus possible et participent à une action internationale efficace et appropriée, selon leurs responsabilités communes mais différenciées, leurs capacités respectives et leur situation sociale et économique.

Chaque fraction de réchauffement supplémentaire a des effets énormes. Elle entraine à présent des effets locaux de plus en plus importants. Une priorité est que chaque région s’empare de la question, étudie ce que signifie le changement climatique à son échelle. C’est dans cet esprit que les chefs d’État et de gouvernement réunis le 9 mai 2022, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors de la conférence mondiale des Nations Unies sur la terre ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour «endiguer les pertes en vies humaines et en moyens de subsistance que connaît le monde en raison des effets croissants et dévastateurs de la désertification, de la dégradation des sols et de la sécheresse».

Ce sommet des chefs d’État convoqué en amont de l’ouverture de la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) s’est, en effet, conclu par l’adoption de “l’Appel d’Abidjan”, qui exhorte à accorder la plus haute priorité à la question de la sécheresse et renforce l’engagement à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici 2030. Cet appel à l’action des dirigeants africains vient en réponse à un avertissement sévère de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) selon lequel jusqu’à 40% de toutes les terres libres de glace sont déjà dégradées, avec des conséquences désastreuses pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance l

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