L'exploit de l'équipe marocaine U17 à la CAN irrite le pouvoir algérien

Les coups bas tout terrain d’un régime aux abois


Le scandale de l’hymne national marocain coupé par la télévision algérienne lors de la demi-finale Maroc-Mali des moins de 17 ans est le dernier d’une série de provocations chaque fois que l’Algérie organise une manifestation sportive.

Le contraire nous aurait étonné ! Que l’Algérie organise sur son sol une manifestation sportive à laquelle le Maroc participe sans qu’il y ait des incidents pour le moins regrettables, cela relève de l’inimaginable. Le dernier incident en date a eu lieu dimanche 14 mai 2023 lors de la demi-finale opposant l’équipe nationale de football du Maroc des moins de 17 ans et celle du Mali. Lors de la diffusion en direct du match, la télévision officielle algérienne a délibérément coupé l’hymne national marocain juste quelques secondes avant la dernière phrase qui clame haut et fort «Allah, Al Watane, Al Malik» (Dieu, la Patrie, le Roi), créant une vive controverse et suscitant l’indignation des Marocains.

Le son a été rétabli comme par magie à la fin de l’hymne. Drôle de problème technique ! Parce que voici la réponse de la télévision algérienne : « Face à la polémique, la télévision algérienne a rapidement réagi en s’excusant officiellement à la CAF pour l’incident. Elle a attribué cet acte à une erreur technique et a assuré qu’il ne reflétait pas une intention délibérée de couper l’hymne marocain ». On aurait cru à cette version si on ignorait le mépris et la haine profonde que nourrit le régime militaire algérien à l’encontre du Royaume.


Qualification historique
Voici une autre preuve que rien ne se passe en Algérie qui ne soit pas orchestré par un pouvoir aux velléités délétères. Lors du match du quart de finale que l’équipe nationale a gagné face à l’équipe algérienne, des médias algériens ont mené une campagne de propagande visant à semer le doute sur cette victoire clean et irréprochable. ‘’Echourouk TV’’, connue par son anti-marocanisme flagrant, a accusé l’arbitre libyen d’incompétence et d’impartialité en faveur des Marocains. ‘’Fennec Football’’ a réclamé un penalty qu’elle a inventé : « …L’un des joueurs des Verts a été grièvement touché à la cheville dans la surface marocaine, mais aucune sanction n’a été donnée…ce penalty, sifflé, aurait pu débloquer totalement la situation et relancer le match pour les Fennecs !». Et les exemples ne manquent pas. Des hostilités sans limites qui en rappellent d’autres.

A la coupe du monde Qatar 2022, les autorités algériennes avaient interdit la manifestation de toute forme de joie ou de célébration des exploits et de la qualification historique de la sélection marocaine de football. Des policiers algériens avaient quadrillé les boulevards les plus fréquentés ou stratégiques de la capitale Alger. Ils ont été chargés de réprimer toute potentielle manifestation de joie des supporters algériens en faveur du Maroc en cas de qualification. Enfiler le maillot de l’équipe nationale du Maroc était assimilé « à un trouble à l’ordre public ». La même consigne a été signalée à la presse algérienne et à l’agence de presse officielle, l’APS.

Le 22 juin 2022, devant couvrir la 19ème édition des Jeux Méditerranéens du 25 juin au 6 juillet 2022, en Algérie, des journalistes marocains, qui accompagnaient la délégation sportive marocaine, se sont vus interdire l’accès au territoire algérien par les autorités du pays. C’est dire que les manifestations sportives organisées en Algérie et les provocations des autorités du pays ne se ressemblent pas et se suivent. Ce qui est à craindre, c’est un autre sale coup bas vendredi 19 mai, lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans entre le Maroc et le Sénégal. En tout cas, le régime algérien ne s’en privera pas tant qu’il ait aigri par le succès du Maroc autant sur le terrain de football que sur le terrain de la diplomatie.

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