L'émission chinoise Sing China délocalisée au Maroc

Le chant comme passerelle entre le Maroc et la Chine

Un concours de chant a été organisé à Casablanca au profit de 80 candidats marocains. L’artiste chinoise Yang Erche Namu, amoureuse du Maroc, s’est déplacée pour l’organisation de ce concours qui symbolise les relations culturelles entre le Maroc et la Chine.

Entre le Maroc et la Chine, c’est la lune de miel par excellence. Après le voyage historique réalisé par S.M. le Roi Mohammed VI en Chine, en mai 2016, les relations maroco-chinoises sont devenues si fluides et si développées. En témoigne le récent concours musical organisé par une grande artiste chinoise, Yang Erche Namu, qui a séjourné au Maroc pendant plusieurs semaines.

Parrainé par une célèbre émission de télévision chinoise Sing China, qui équivaut au programme occidental The Voice, diffusé dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique, le concours musical se veut être d’abord et avant tout une occasion en or pour les jeunes talents marocains de chanter en arabe mais aussi en mandarin. Namu s’est occupée elle-même d’enseigner le mandarin aux candidats marocains. «J’avoue avoir été agréablement surprise par la forte capacité et la rapidité avec laquelle les candidats ont appris cette langue étrangère», déclare cette Chinoise pas comme les autres, d’apparence exubérante, mais dotée d’un humanisme incroyable.

Le concours de sélection et la cérémonie de clôture se sont déroulés, début mai 2019, au centre culturel Aïn Chock, à Casablanca. Un lieu culturel mythique doté de toutes les infrastructures nécessaires pour en faire l’un des centres les plus rayonnants en Afrique et dans le monde arabe. Sur les 80 candidats sélectionnés, six ont livré des prestations artistiques époustouflantes et ont pu ainsi être consacrés au podium prestigieux des gagnants. Un d’entre eux aura la chance de voyager en Chine pour participer à l’émission Sing China au niveau international. Le moins que l’on puisse est que l’opportunité offerte à ces jeunes artistes marocains prépare un terrain formidable pour développer les relations culturelles entre le Maroc et la Chine.

Outre ce concours de chant, couronné par un succès fulgurant, Yang Erche Namu affirme préparer un grand film inspiré de faits réels, qui sera tourné au Maroc. Ce film, auquel elle a choisi le titre «Perdue à Fès», raconte une belle histoire d’amour entre un Chinois et une Marocaine qui se sont battus pour réaliser le rêve de leur vie.

Une belle histoire d’amour
Il faut dire que l’organisation de tous ces projets artistiques chinois au Maroc n’auraient pas lieu sans le soutien et l’engagement sincère de l’Association pour la coopération maroco- chinoise, présidée par M’hammed Bennis. Un homme de communication et de conviction qui consacre désormais son temps et sa vie à la promotion des relations sino-marocaines après avoir accompli une belle carrière dans le milieu industriel et financier.

Avec son fils, Othman Bennis, qui officie en tant que secrétaire général de l’association, M’hammed Bennis entend développer encore davantage ces relations tout en travaillant avec force et détermination à la promotion de l’image du Royaume en Chine.

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