Sans se soucier de séparer le bon grain de l’ivraie, de faire la distinction entre information et infox, Amnesty International met à nouveau les pieds dans le plat.
Le Maroc se développe lentement mais sûrement et réalise des progrès qui font des jaloux de par le monde. Certains Etats s’attaquent au Maroc et tentent sans cesse de ternir son image à l’international. Ils le font par le truchement d’organisations non-gouvernementales internationales pour jeter un tant soit peu de crédit sur leurs allégations infondées. Amnesty International en fait partie. Le 27 mai 2022, cette ONG a publié un communiqué dans lequel elle appelle à une «enquête sur des allégations selon lesquelles cinq militantes (Z.B., E.H., F.H., O.Kh. et N.B.), dans les provinces du Sud, auraient été victimes de violentes agressions physiques et sexuelles, suite à leur participation à des manifestations pacifiques en soutien à une militante dans les provinces du Sud, lors d’incidents distincts survenus les 15 et 16 avril derniers à Boujdour dans le Sahara marocain, sans que les autorités n’ouvrent une enquête pour poursuivre les coupables».
Sans se soucier de séparer le bon grain de l’ivraie, de faire la distinction entre information et infox, l’organisation internationale met à nouveau les pieds dans le plat. Cela aurait pu être une bourde. Le cas échéant, l’ONG présenterait ses excuses. Mais la vérité, c’est qu’il s’agit d’une énième cabale médiatique contre le Royaume.
Car elle n’a pas pris la peine de vérifier et de recouper les informations relatives à cette affaire et d’autres encore fournies et publiées de manière détaillée par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
Oui, Amnesty International a encore récidivé. La partialité flagrante d’Amnesty International en faveur des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume a grandement entamé sa crédibilité en matière de défense des droits de l’Homme. Cette ONG a démontré, une fois de plus, qu’elle fait fi des principes d’impartialité, d’objectivité et de professionnalisme dont elle est à l’origine. De ce fait, elle assume le choix de la politique de deux poids, deux mesures. Car, aussi bizarre que cela puisse paraître, Amnesty International ne s’est jamais fondue d’un rapport accablant sur les innombrables violations des droits de l’homme aux États-Unis ou encore en France.
Dans un article publié le 4 décembre 2018, le quotidien Le Monde a écrit qu’«Avec le suicide de Gaëtan Mootoo, figure emblématique d’Amnesty International, on découvre l’envers du décor», celui d’une ONG dont le fonctionnement s’apparente à celui «d’une multinationale obsédée par le rendement et la communication». «Occuper l’espace médiatique pour espérer avoir plus de financements des bailleurs de fonds», écrit Joan Tilouine qui signe cet article. Gaëtan Mootoo a été victime des conditions de travail inhumaines, voire esclavagistes, au sein d’Amnesty.
Ce n’est pas tout. En 2011, un scandale financier éclaboussait Amnesty international quand on a découvert que l’ancienne directrice de l’ONG, Irène Khan, a perçu une indemnité de départ de plus de 630.000 euros, en pleine campagne contre la pauvreté, au moment où on demandait aux militants de base de vendre dans la rue des bougies à 1 euro pour renflouer les caisses de l’ONG.
Ces drames et scandales ont eu lieu il y a quelques années, mais l’onde de choc est loin de s’être arrêtée pour Amnesty International. Qu’elle vienne aujourd’hui s’ériger en donneur de leçons en droits de l’Homme alors qu’elle-même elle les bafoue, c’est le comble!