Grâce à ce plan salvateur, le PIB agricole a doublé entre 2008 et 2018, et la contribution de l’agriculture au PIB est passée de 7% durant la décennie 1998-2008 à 17% durant la décennie 2008-2018.
Le Plan Maroc vert est l’un des programmes agricoles les plus médiatisés durant ces dix dernières années. Lancé en 2008, ce plan est l’oeuvre d’un département stratégique devenu résolument dynamique après l’arrivée à sa tête de Aziz Akhannouch en 2007, le ministre qui a transformé l’agriculture marocaine en une filière performante capable de générer de la richesse. Dans un document détaillé rendu public par le ministère de l’agriculture, le Plan Maroc Vert est présenté comme un programme salvateur qui sauvé l’agriculture nationale.
Intitulée «Le Plan Maroc Vert: Bilan et impacts 2008-2018», la publication présente les réalisations et les chiffres clés de la stratégie agricole, dix ans après son lancement, et qui a généré des retombées positives notables sur l’agriculture et l’économie marocaines. Ce bilan a été publié et porté par les 19 interprofessions actuelles du secteur et les 12 Chambres d’Agriculture et réalisé dans le cadre d’une approche intégrée, participative, partenariale et solidaire.
Des résultats obtenus probants
Le document dresse une situation réelle du secteur agricole en 10 ans de déploiement du Plan Maroc Vert avec ses grandes réalisations et les axes d’amélioration qui se dégagent et qui vont nécessiter davantage d’efforts et d’actions. Le secteur agricole affiche aujourd’hui de véritables succès à son actif, traduits par une nette augmentation du PIB agricole, des exportations agricoles et la création d’emplois en milieu rural. Les résultats obtenus se veulent probants à plus d’un titre, allant de la montée en puissance des investissements jusqu’à l’accélération de la production et des chaînes de valeur des différentes filières, en passant par l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs. Le PIB agricole a connu un taux de croissance annuel moyen de 5,25% avec un doublement de la contribution du secteur agricole aux points de la croissance économique globale, répondant ainsi à son ambition de devenir un moteur de la dynamique de croissance nationale.
Force est de constater que le Plan Maroc Vert a repositionné l’agriculture en tant que moteur de la croissance économique. La richesse créée, mesurée en termes de PIB agricole, a doublé, passant de 65 milliards de dirhams à la veille du PMV à 125 milliards de dirhams en 2018. Cette évolution a été 2 fois plus rapide comparativement à la décennie antérieure au PMV (1997-2007) durant laquelle le taux de croissance moyen annuel du PIB agricole n’était que de 2,5%. Outre le rythme de croissance à la hausse, le secteur agricole a franchi de nouveaux paliers de croissance tous les quatre ans. La croissance du secteur agricole est ainsi le résultat des bonnes performances des filières de production, des investissements publics et privés agricoles et du développement des exportations.
Grâce à ces performances, le secteur agricole a plus que doublé sa contribution à la croissance économique nationale, puisque cette contribution est passée de de 7,3% durant la décennie 1998-2008 à 17,3% au cours de la période 2008-2018. Avec 10 points de contribution additionnelle à cette croissance, le secteur agricole a réussi son pari de jouer le rôle de moteur de la croissance économique.