Championnat du monde de Kiteboarding à Dakhla
Petite ville située à l’extrême sud du Maroc, Dakhla est devenue une destination de choix pour un public très spécial. En effet, les surfeurs des quatre coins du monde s’y rendent pour profiter des conditions favorables qu’elle présente.
Grâce à sa position géographique et son climat, Dakhla est devenue l’un des spots les plus prisés des adeptes des sports nautiques comme le Kitesurf. D’ailleurs, elle a abrité, du 23 au 29 mars 2015, le “Prince Moulay El Hassan Kiteboarding World Cup”, étape inaugurale de la sixième édition du Virgin Kitesurf World Championships (VKWC).
Le climat général dans lequel s’est déroulée cette prestigieuse compétition, a scellé la réputation internationale de la région de Dakhla, qui offre les conditions parfaites et adaptées pour les différentes variantes du kitesurf, grâce à un vent quasi-permanent et à une double façade maritime aux facettes totalement différentes: le lagon, connu par son eau calme et profonde et la façade atlantique, réputée pour ses vagues de bonne qualité. Cette étape, la première du circuit mondial, a vu la participation des meilleurs riders, désireux de réussir leur début de saison.
Cela s’est traduit par un excellent niveau et une concurrence ardue, donnant lieu à des figures et manoeuvres de haut vol exécutées par les participants. Dans le freestyle, épreuve principale de cette compétition, disputé dans le lagon de Dakhla, l’Espagnol Liam Whaley est arrivé en tête du classement, alors que la Polonaise Karolina Winkowska est sortie vainqueur chez les dames. L’Australien Keahi De Aboitiz a remporté l’épreuve de wave. Chez les dames, la Néerlandaise Jalou Langeree a triomphé.
Un autre membre de la famille Langeree a également marqué cette étape, à savoir Kevin, qui s’est imposé dans la très spectaculaire épreuve de big air, disputée au lagon de Dakhla. l’Espagnole Gisela Pulido a remporté l’épreuve des dames. La meilleure participation marocaine a été l’oeuvre de Soufiane Hammaini, qui s’est positionné au top-10 du en freestyle. La mise en place d’un championnat national et d’un soutien financier aux participants locaux est indispensable pour pouvoir rivaliser avec les cadors internationaux de ces disciplines.