L’animateur Mohamed Bousfiha, alias Momo, comparait ce mardi 2 avril 2024 pour la première fois devant le tribunal de première instance de Ain Sebaâ à Casablanca dans le cadre de l’affaire des « faux crimes » diffusés en direct sur les ondes de Hit Radio. 

Le présentateur vedette de la station radio est poursuivi, depuis le 26 mars 2024, en état de liberté moyennant le dépôt d’une caution de 100.000 dirhams pour “participation à l’outrage” et “diffusion d’information qu’il savait fausse”. Deux autres individus poursuivis pour les mêmes faits, ont été incarcérés à la prison d’Oukacha. 

L’affaire remonte au jeudi 21 mars lorsqu’un individu a prétendu avoir été victime de vol de son téléphone à l’arrache alors qu’il était en appel téléphonique avec l’émission “Momo Ramadan Show» animée en direct par Momo sur les ondes de Hit Radio. Un crime qui s’avérera être une “mise en scène” par la “victime” présumée et son complice qui aurait joué le rôle du voleur, selon les conclusions de l’enquête menée dans le weekend du 24 et 25 mars par la police judiciaire de Casablanca.

Hit Radio a réagi à ce scandale par le biais d’un communiqué daté du 28 mars, dans lequel elle tient à “réfuter avec force toute implication de la station dans la commission de ces actes, totalement contraires à nos valeurs”. Et de poursuivre “Hit Radio et ses collaborateurs se conforment à des principes éthiques et professionnels stricts. La station a également affirmé sa volonté de coopérer pleinement avec les autorités pour éclaircir la situation, ajoutant.”