En plus de la mise à niveau de la formation existante, la convention vise l’intégration progressive de modules de formation sur les soft skills, la production durable/décarbonée et l’industrie 4.0.
Une convention cadre pour le renforcement de la formation d’ingénieurs, de cadres moyens et de techniciens supérieurs dans différents secteurs industriels a été signée, mardi 15 février 2022 par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, ainsi que par le président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), Abdelmoumen Hakim, et le président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Karim Cheikh.
Résultat d’une étude lancée par le ministère de l’Industrie et du Commerce, avec l’appui de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et en partenariat avec les signataires précités, cette convention «met le partenariat public-privé (PPP) au service d’une formation adaptée au besoin croissant et de plus en plus pointu des industriels en compétences spécialisées», indique le ministère de l’Industrie et du Commerce. En plus de la mise à niveau de la formation existante, cette convention vise l’intégration progressive de modules de formation sur les soft skills, la production durable/décarbonée et l’industrie 4.0, mais aussi l’implication des industriels dans l’amélioration de l’offre de formation des universités, notamment, pour les secteurs automobile et aéronautique.
«Ce nouveau PPP revêt une importance capitale dans la création d’emplois grâce à une formation sur-mesure à la fois technique, managériale et de softs skills attendues de l’ingénieur, du cadre et du technicien de demain. Avec une meilleure optimisation enseignement supérieur-emploi, nos jeunes seront plus et mieux impliqués dans le développement et la modernisation de notre industrie», a déclaré M. Mezzour.
Dans le cadre de cette convention, le ministère de l’Enseignement supérieur s’engage à mobiliser les universités pour former des ingénieurs, des cadres moyens et des techniciens supérieurs selon les besoins spécifiques exprimés par les industriels via la CGEM, l’AMICA et le GIMAS. L’objectif étant de combler le gap quantitatif et qualitatif en formation à l’horizon 2025. Et ce, par l’adaptation du contenu des filières existantes relatives à 10 macro-filières pour les profils ingénieurs et 8 macro-filières pour les techniciens supérieurs et les cadres moyens et la création de 13 nouvelles filières/spécialisations dans les nouveaux métiers de l’industrie.
M.A.H.