Clôture du 24e Sommet des ressources humaines de l’AGEF


Annonçant la clôture du 24e HR summit de l’AGEF, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a tenu à préciser que l’implication des chefs d’entreprises et des professionnels RH reste primordiale pour réussir le projet de réforme du Code du travail, prévu en juillet 2023. En plus des discussions avec les syndicats et le patronat, le département de Sekkouri compte rencontrer les professionnels RH, avec le soutien de l’AGEF, en vue de proposer une réforme qui tienne compte des besoins concrets, aussi bien des collaborateurs que des entreprises. Le ministre s’est ainsi prononcé sur les différents chantiers liés au marché du travail. Il s’agit, entre autres, de la création de l’emploi: le ministre estime que l’objectif de créer 500.000 emplois d’ici 2026 correspond aux potentialités de notre pays et qu’un travail de proximité s’impose pour l’atteindre.

En ce qui concerne le fonctionnement de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec), M. Sekkouri confirme que sur le plan des process et des procédures, nous disposons aujourd’hui d’une agence qui peut se déployer plus efficacement avec un impératif majeur de simplification et de digitalisation. «Une véritable réorganisation a été menée pour cette agence, dont la taille a été multiplié par deux», note-t-il. Et d’ajouter que pour le volet employeur, une offre différenciée par secteur d’activité est en cours de préparation, partant du principe qu’on ne peut pas appuyer toutes les entreprises de la même manière.

Quant à la formation professionnelle: le ministre a appelé à fournir des efforts dans ce sens, sachant qu’à ce jour, ce sont près de 660.000 stagiaires qui sont inscrits dans la formation professionnelle, dont 400.000 proviennent de l’OFPPT, 100.000 du secteur privé, 15.000 font de la formation par apprentissage. «Des profils qu’on perd à mi-parcours et qui peuvent d’ailleurs réussir en entreprise», alerte-t-il, tout en soulignant que pour pallier cette réalité, son département entend travailler sur la reconnaissance de l’expérience ou ce que l’on appelle la validation des acquis. «Un cadre national de la certification est en cours de préparation dans lequel le ministère prévoit 8 niveaux pour pouvoir certifier 11 expériences», précise-t-il. Et de noter que le travail va être mené en coordination avec les DRH.

 

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