
C’est un Nabil Benabdallah très serein qui s’est exprimé, lundi 27 avril 2015, au forum de la MAP. Le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a indiqué que son parti est «une force politique montante» qui «aura son mot à dire» lors des prochaines échéances électorales. Si le parti ne couvrira que 50% du territoire national lors des prochaines élections, prévues en septembre 2015, M. Benabdallah veut rafler 3.000 sièges, 200 présidences de communes et au moins la présidence d’une région, tout en assurant une forte présence au niveau des chambres professionnelles.
Le patron du parti du livre a également révélé que qu’il opte pour les formations politiques de la majorité pour former des alliances après les élections, expliquant que le PPS abordera ces échéances dans le cadre d’une «expérience gouvernementale unique» ayant permis au parti d’acquérir une «plus grande force». Dans ce sens, M. Benabdallah cherchait à prouver le prépondérance de sa formation au sein du gouvernement, et montrer par la même occasion que le gouvernement est loin d’être soumis au diktat des islamistes du PJD (Parti de la Justice et du développement).
Il a rappelé que la participation de sa formation politique au sein du cabinet Benkirane a été «dictée par un programme gouvernemental, appuyé par une charte d’éthique signée par les partis formant la majorité de l’Exécutif, et non pas une alliance idéologique ayant poussé le parti à s’éloigner de son idéologie»