Balade dans les dédales de l’art

Vue de l’exposition: Regard singulier. Vue de l’exposition: Regard singulier.

Mécénat. Déambuler dans un univers artistique de formes et de couleurs  est désormais possible dans le nouvel espace d’art de la Société Générale à  Casablanca. Depuis le 19 mars 2015, la collection « Quatre regards » s’offre  généreusement au regard des amateurs d’arts plastiques.

Belle initiative que celle  entreprise par la Société  Générale et qui consiste à  mettre à la disposition du grand  public une collection d’ouvres d’art  de prestigieux artistes marocains.  Une action de plus qui s’inscrit dans  ce cadre du mécénat culturel initié par  la Fondation Société Générale Maroc.
Visible au nouvel espace d’art de cette  institution bancaire à Casablanca,  depuis le 19 mars 2015, cette  exposition, intitulée “Une collection,  quatre regards”, propose aux amateurs  d’arts plastiques une partie des trésors  que collectionne la Société Générale.
Comme son nom l’indique, cette  collection se décline en quatre courants  artistiques (Orientaliste, singulier,  moderne et contemporain) différenciés  par quatre couleurs différentes qui ne sont pas sans rappeler l’esprit de  chaque style. En passant d’un espace  à un autre, le spectateur est imprégné  par une ambiance particulière. Il se  perd dans les dédales de cet espace  avec comme compagnons de choix des  tableaux et des sculptures de grands  maîtres marocains ou ayant vécu au  Maroc.

Voyage dans le temps
Sur un espace de 1.200 m2, une  centaine de créations, qui retracent  l’histoire et l’évolution des arts  plastiques au Maroc, disent toute la  diversité culturelle de notre pays et  mettent en valeur le génie de nos  artistes.
Sans prétendre à l’exhaustivité, cette  collection donne à voir quelques  oeuvres majeures et représentatives des périodes qui ont jalonné la  création plastique au Maroc. Et  le commissaire de l’exposition,  Mohamed Rachdi, de préciser:  «L’objectif fondamental est  d’exposer les quatre regards  essentiels qui structurent non  seulement les oeuvres de cette  collection, mais aussi l’ensemble de  la création plastique au Maroc, où,  dans un même temps, différentes  visions artistiques et sensibilités  créatrices peuvent coexister.»
Aussi, le premier contact du visiteur  avec ce festival de tableaux se fait-il  à travers l’orientalisme, qui traduit  l’intérêt, aussi bien scientifique que  littéraire et artistique, que l’Occident  porte à l’Orient. Les oeuvres de  Jacques Majorelle, François Luis  Schmidt… donnent un aperçu de  cet engouement.
Le visiteur passe ensuite à la partie  réservée aux oeuvres labélisées  “Regard singulier”, qui se situe  dans le début du siècle dernier. Une  période où les artistes développent  des pratiques artistiques spontanées  ou singulières. C’est là où sont  visibles les oeuvres de Mohamed Ben  Ali Rbati, Ahmed Louardiri…
Le troisième espace offre au  spectateur le “Regard moderne”.  Cette période postcoloniale est  déterminante dans l’expérience  marocaine de la modernité. Une  modernité qui se lit dans les  créations de Jilali Gharbaoui, Fouad  Bellamine, Farid Belkahia… Ce ballet  “historique” est clôturée avec le  “Regard contemporain”, caractérisé  par l’émergence de nouvelles formes  et attitudes artistiques.

Articles similaires