Hier, hausse du prix du poulet atteignant pas moins de 25 dirhams le kilo, aujourd’hui le prix des œufs est passé à 1,20 dirham l’unité. Une hausse qui n’est pas du goût des Marocains, dont le pouvoir d’achat n’arrive pas à suivre. Cette hausse des prix, qui touche principalement les consommateurs en mal de pouvoir d’achat, est la seule réponse trouvée par les professionnels de la filière avicole pour redresser leur situation. Une situation qui n’en finit pas de s’aggraver et ce, plus de deux ans après l’apparition de la pandémie du covid-19. La hausse des prix des aliments de la volaille sur le marché international, notamment le soja et le maïs importés en grande partie de l’Ukraine et de la Russie, n’a fait qu’aggraver une situation déjà fragile. De plus, la hausse du prix du carburant n’arrange en rien les choses, dans la mesure où les producteurs se retrouvent à subir des coûts de transport plus élevés.
Résultat: Plusieurs aviculteurs ont en partie ou même définitivement cessé leurs activités avec des conséquences financières lourdes. Tous ces facteurs ont entraîné une perturbation des mécanismes de l’offre et de la demande sur le marché.
Cette situation a mené les professionnels de l’aviculture à augmenter, non seulement le prix à la vente de la volaille, enregistrée depuis le mois d’août 2022, mais aussi celle des œufs, enregistrée plus récemment. Bonjour les dégâts.