Alger choisit Ould Bouhali pour succéder à Abdelaziz

CRÉDIT PHOTO: DR
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On le dit malade. Mohamed  Abdelaziz, secrétaire général  du Front Polisario, réclamant  “l’indépendance du Sahara”, serait  mourant. Les informations dans les  camps de Raboni dans la wilaya de  Tindouf en Algérie, où le Polisario a défait  ses paquetages sous l’oeil complice des  gouvernants de la capitale de l’Algérie,  Alger, font état de la santé déclinante de  M. Abdelaziz.
La photo de lui diffusée par les services de  propagande séparatistes suite à la réunion  mardi 5 mai 2015 du secrétariat général du  front le montre affaibli. En février 2015, la  presse avait rapporté son hospitalisation  en Italie, dont la diplomatie a refusé de  commenter l’information.  Dans un contexte où le Polisario met  tout en oeuvre pour la réussite de son  quatorzième congrès prévu en  septembre 2015, sa succession  serait en cours. Plusieurs  candidats se bousculeraient.  Le favori n’est autre que  Mohamed Lemine Ould  Bouhali, actuel “ministre”  de l a Défense de la  “République arabe sahraouie  démocratique” (RASD),  proclamée par le Polisario.  M. Ould Bouhali est dit  proche du département  du renseignement et  de la sécurité (DRS), le  renseignement algérien,  et son patron, le général  M o h a m e d M e d i è n e ,  surnommé Toufik. L’homme  est un pur produit du DRS.
Plusieurs informations  circulent sur son parcours.  Il aurait gagné ses galons  à l’Armée nationale populaire (ANP),  l’armée algérienne. Son passeport  serait celui de la République algérienne  démocratique et populaire, le voisin de  l’Est, dont il serait originaire.
Il n’appartiendrait pas à la partie  occidentale du Sahara, sous souveraineté  du Maroc. Son nom a trempé dans  différentes affaires de trafic de carburant  au Sahara et au Sahel.  En 2012, il avait failli être limogé de son  poste de “ministre” en raison des tensions  que l’on lui prête avec M. Abdelaziz. M.  Ould Bouhali représente l’aile belliciste  du Polisario. En janvier 2015 dans une  interview à l’hebdomadaire égyptien  «Al-Youm Sabaâ» il avait agité la menace  d’une reprise des armes contre le Maroc.

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