Past-président et véritable cheville ouvrière au sein du club Rotary de Casablanca, club doyen du district maghrébin, Ahmed Benmejdoub nous parle de l!exploit réalisé par son club dans la création de nouveaux clubs à Dakhla et Laâyoune et leur admission par le Rotary international en tant que clubs du Maroc.
Le Rotary Club de Casablanca est le Club doyen du Rotary au Maroc. Comment a-t-il contribué à l’expansion de la présence de cette prestigieuse ONG dans le Royaume?
Le Rotary Club de Casablanca a été créé en 1930. Il fait partie du District maghrébin 9010. Ce district créé il y a de cela 37 ans par Mohamed Benmejdoub, alors directeur au Conseil central du Rotary international (genre de parlement du Rotary ayant son siège à Evanston, USA), a contribué à l’expansion des effectifs et à la création de nouveaux clubs.
Aujourd’hui, le district 9010 compte 124 clubs et plus de 2.000 membres. Durant les dernières années, nous avons commencé à travailler sur l’évolution du Rotary dans notre région du Maghreb pour avoir un District à part entière, surtout que l’Afrique est devenue une seule zone.
Le Rotary du Maroc se doit de renforcer son leadership sur le continent en apportant son expérience et son aide à des clubs en Afrique pour servir des communautés dans les 7 axes stratégiques du Rotary. D’autant plus que le Rotary du Maroc a le privilège d’être sous la Présidence d’honneur de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
Depuis l’avènement de la pandémie et à ce jour, vous avez créé de nouveaux clubs dans les provinces du Sud. Lesquels? Et comment avez-vous pu les faire reconnaître par Rotary International?
Au Maroc, nous avons développé nos effectifs et le Rotary est présent dans toutes les régions du Royaume. Depuis mars 2020, nous avons créé plusieurs clubs, notamment à Benslimane, Taza et Meknès. Mais notre Club doyen a été particulièrement fier d’oeuvrer à la création des clubs de Dakhla et Laâyoune, sous la présidence de Moulay Abdesselam Alami (président 2020/2021 du Rotary Club de Casablanca), qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir ces réalisations à dimension patriotique.
C’est dire que la pandémie n’a pas stoppé l’engagement des rotariens dévoués pour réussir cette implantation du Rotary dans les provinces du sud du Royaume. Ce travail a été rendu possible avec le concours des instances du Rotary international. Le 16 mars 2020, le Club Dakhla a été reconnu par Rotary International, en recevant sa charte officielle. Puis, le 10 mai 2021, le club de Laâyoune a reçu sa charte du Rotary international des mains de notre dynamique gouverneur 2020/2021 du District, Saïd Nejjar.
Une adhésion qui lui tenait à coeur et pour laquelle il a beaucoup milité. Le club Rotary de Boujdour sera le prochain sur la liste. Grâce aux interventions personnelles de notre PRID (ancien directeur au Conseil central du Rotary international) Mohamed Benmejdoub et aux contacts directs que j’ai noués avec les responsables du Rotary international, les deux clubs ont été admis au Rotary avec comme pays d’appartenance le Maroc.
Quels défis vous lancez-vous en parrainant la création de ces clubs?
La création de ces clubs est certes un évènement important mais l’aventure ne fait que commencer. Il est important de maintenir ces clubs en bonne santé si l’on veut récolter les fruits des efforts en matière d’effectif à long terme. La majorité des membres fondateurs étant nouveaux au Rotary, il est important pour nous, en tant que club parrain, de soutenir ces clubs en encourageant la flexibilité et la diversité.