Le 20 mai 2015
Rencontre
Avec Ali Benmakhlouf, autour de la philosophie
La librairie Kalila wa Dimna, à Rabat, organise le mercredi 20 mai 2015 à 18 h une rencontre avec le philosophe Ali Benmakhlouf. Professeur de philosophie dans les universités françaises, Ali Benmakhlouf est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur tous les sujets qui font débat dans la vie intellectuelle et culturelle: l’identité, la raison, le droit, la logique, les institutions, la politique, l’art…Sur l’histoire de la pensée arabe, il jette un regard neuf, pour la “désenclaver”, en montrer la richesse et la modernité. Benmakhlouf est président du Forum de Fès, qui organise chaque année des rencontres entre penseurs et artistes du monde entier, fidèle en cela à sa conception de l’intellectuel comme “relais”, ou comme “passeur”.
Le 23 mai 2015
Marionnettes
“La p’tite fille qui aimait le rouge”
La Fondation ONA, en partenariat avec la compagnie Chadill’Art, organise le spectacle de marionnettes “La p’tite fille qui aimait le rouge<” (pour enfants à partir de 7 ans). Cet événement aura lieu le samedi 23 mai 2015 à 16h à la Villa des Arts de Casablanca. Synopsis: Au début, on ne voit pas la petite fille, mais on sait qu’elle est là. On l’entend… Elle soupire, elle murmure, elle appelle, elle rit, elle cherche, elle demande, elle attend… dans sa petite demeure, toute seule, d’où elle ne peut sortir. “Dehors, c’est dangereux” lui dit sans cesse sa mère qui tisse du fil rouge à longueur de journée. Souvent, elle lui demande de jouer avec elle. “Je n’ai pas le temps”, lui dit-elle sans cesse, “je dois finir mon ouvrage.” Alors la petite fille attend et attend toujours que sa maman ait fini son ouvrage pour jouer avec elle…
Le 19 mai 2015
Théâtre
“Le rouge du tarbouche” de Abdellah Taïa
L’Institut français du Maroc et la Bibliothèque des livres vivants présentent la pièce de théâtre “Le rouge du tarbouche” de Abdellah Taïa le mardi 19 mai 2015 à 20h, à la Salle Gérard Philipe de l’Institut français du Maroc à Rabat. Mise en scène par Frédéric Maragnani, la pièce est interprétée par Polydoros Vogiatzis. Conçu par le metteur en scène Frédéric Maragnani, directeur de la Manufacture Atlantique à Bordeaux, La Bibliothèque des livres vivants est un projet de littérature orale pour tous. Un acte théâtral qui donne à entendre des textes forts, emblématiques de la littérature classique ou contemporaine; un concept original dans lequel le comédien devient le porte-parole du livre pour mieux en restituer sur scène l’essence et la singularité littéraire. Présenter La Bibliothèque des livres vivants au Maroc est aussi “prétexte” à donner vie à un livre d’un auteur marocain.
Jusqu’au 7 juin 2015
Exposition
Peintures et sculptures, de Nawal Sekkat
Depuis le 13 mai 2015, l’artiste plasticienne Nawal Sekkat expose ses oeuvres récentes à la galerie Bab Rouah, à Rabat. L’exposition se poursuivra jusqu’au 7 juin 2015. Hormis son parcours artistique très riche et ses créations inédites, Nawal Sekkat n’est pas seulement une femme peintre et sculpteur car son action déborde beaucoup le seuil de son atelier où elle construit patiemment son oeuvre. Elle est, en effet, aussi connue pour avoir participé à la création d’un important groupe d’artistes marocains en comptant parmi les membres fondateurs, en 2006, d’Ambre Maroc reliée à Ambre internationale et en 2014 du centre d’art Ambre Art Center. Fidèle à son tempérament, pour cet événement à Bab Rouah, Nawal invite 7 femmes d’action qui sont une valeur ajoutée pour la scène culturelle marocaine: Leila Faraoui, Nezha Sadik, Samira Maghdad, Nadia Essalmi, Najat Nerci, Majida Chahid.
Le 17 mai 2015
Concert
Musique arabe andalouse: Abnaa El Boughaz à Tanger
Le 17 mai 2015 à 16h, les amateurs de musique arabo-andalouse ont rendez-vous avec un concert du groupe “Les fils du détroit” à la Salle Beckett de l’Institut français du Maroc à Tanger. Depuis 1987, ces musiciens, à la porte du Musée de la Kasbah de Tanger, font entendre la musique arabeandalouse. Dans ces quinze mètres carré, ils stoppent le temps. Avec un verre de thé on goûte alors la culture tangéroise ancestrale. Avec une authenticité unique et totale, les musiciens, déjà assez âgés, partagent leur érudition et le plaisir de jouer ces belles mélodies. Ce concert rend hommage à ces musiciens et en ces temps de défense du patrimoine immatériel souhaite défendre la pérennité de ce projet.