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Adolescent tué par la police en France: L’Algérie tente par tous les moyens d’instrumentaliser le drame


Pour le régime algérien, tous les moyens sont bons pour essayer de marquer des points, même en instrumentalisant les drames humains. Alors que la France est secouée par de violentes émeutes depuis la mort mardi de Nahel, adolescenat de 17 ans d'origine algérienne tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier, la diplomatie algérienne a publié, jeudi, un communiqué dans lequel elle dit avoir appris avec “choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et des circonstances particulièrement troublantes dans lesquelles elle est intervenue”. 

“Le ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger exprime ses très sincères condoléances à la famille du défunt et l’assure que son deuil et sa peine sont largement partagés dans notre pays", poursuit le même communiqué. Une tentative à peine dissimulée des autorités algériennes pour profiter de l’élan solidaire avec la victime en France. 

La diplomatie algérienne a également affirmé faire "confiance au gouvernement français pour assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier nos ressortissants sur leur terre d’accueil". Et d’ajouter que “le gouvernement algérien continue à suivre avec une très grande attention les développements de cette affaire tragique, avec le souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l’adversité et de l’épreuve". Un passage qui risque d’être interprété comme une forme d’ingérence dans les affaires internes françaises, alors que le président français, Emmanuel Macro, et son gouvernement sont en difficulté face à la colère et l’instabilité provoquées par la mort de Nahel. 

Sur le terrain, la récupération politique va encore plus loin. Lors de la marche blanche organisée mercredi à Nanterre où Nahel a été tué, des drapeaux algériens et des milices séparatistes du polisario soutenu par la junte d’Alger ont été brandis par certains manifestants. Ces derniers ne sont clairement pas venus par solidarité avec une énième victime des violences policières dans l’Hexagone, mais pour faire passer un message anti-Maroc sur terres françaises. 

 




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