2020, l'année historiquement la plus chaude au Maroc

L'ONU tire la sonnette d’alarme sur la crise climatique

2021 doit être l’année de l’action contre le changement climatique, dont les répercussions sont déjà trop coûteuses pour les populations de la planète, a exhorté l’ONU, lundi 19 avril 2021, lors de la présentation du rapport annuel de l’Organisation météorologique mondiale, deux jours avant un sommet mondial sur le climat qui sera organisé par le président américain Joe Biden les 22 et 23 avril.

«Nous sommes au bord du précipice», a mis en garde le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors de la présentation dudit rapport, en compagnie de Petteri Taalas, le patron de l’Organisation météorologique mondiale. Les pays «doivent agir maintenant pour protéger les populations contre les effets désastreux du changement climatique », a-t-il ajouté.

Le rapport rappelle que l’année dernière a été l’une des trois plus chaudes jamais enregistrées et que les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté malgré le ralentissement économique lié à la pandémie. D’ailleurs, en 2020, le climat du Maroc a été marqué par des températures minimales et maximales annuelles anormalement chaudes et par un déficit pluviométrique presque généralisé sur l’ensemble du territoire, relève la direction nationale de la Météorologie, qui vient de publier une synthèse sur le climat au Maroc en 2020.

Le même rapport indique que le cumul pluviométrique annuel a enregistré un déficit sur tout le Maroc en 2020, dépassant les 50% au nord de Marrakech et sur les régions Souss-Massa et Anti-Atlas, et atteignant quasiment les 100% dans les provinces du sud. Cette année est ainsi classée parmi les quatre années les plus sèches depuis 1981. Pour l’ONU, 2021 est donc une année «cruciale» pour tenter de freiner les effets «désastreux» du changement climatique.

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