Inauguration d’une école medersat.com à Imouzzer Marmoucha par Mme Leila Mezian Benjelloun.
Ils sont nombreux les mécènes marocains qui se sont investis dans les causes sociales et ont fait preuve d’une grande générosité à l’égard de la population défavorisée.
Le Maroc a connu de grands bienfaiteurs à l’image de Najia Nadir, qui vient de faire un don de 12 millions de dirhams pour la construction d’un lycée et la réfection d’une école. Comme elle, Fatna Lemdersi a choisi d’investir son argent dans l’éducation. C’est ainsi qu’en 2008, elle choisit de financer la construction de l’ENCG à Oujda, pour un montant de près de 6 millions de dirhams. L’école a commencé avec 100 étudiants. Aujourd’hui, elle en accueille 1.000 chaque année. El Ghali Berrada fut, de son temps, un grand philantrope. Humain et généreux, cet homme d’affaires a donné beaucoup d’argent pour des actions caritatives, notamment dans le domaine de la santé. En 1997, il a reconstruit et rééquipé l’hôpital Moulay Youssef (d’une capacité de 200 lits) à Casablanca. Cinq ans plus tard, il a construit et financé au quartier Hay Hassani un hôpital polyvalent d’une capacité de 110 lits, avec un équipement dernier cri. En 2004, ses enfants, Mohamed, universitaire et ancien ministre, et Fikria ont financé un complexe universitaire comprenant, notamment, une bibliothèque qui s’étend sur 2500 m2, un centre de recherches et d’études économiques, juridiques et sociales et un fonds documentaire de 100,000 livres, dont certains anciens et rares datant de 1841. Ce complexe a eu l’honneur d’être inauguré par le roi Mohammed VI.
El Hadj El Hadi Tajmouati était connu comme un grand mécène de la ville de Fès. Il était sollicité auss bien par les pauvres que par les autorités pour des oeuvres sociales. Mosquées, hôpital pour enfants, maternité, centre de formation… l’empreinte de cet homme généreux se trouve dans les quatre coins de la ville. Karim Lamrani fut également un grand mécène à travers sa Fondation éponyme. Il a été l’un des plus grands contributeurs à la construction de plusieurs édifices, dont des monuments. Il a aussi financé la restauration complète du Fondouk Nejjarine (musée du bois), l’un des édifices les plus célèbres du patrimoine historique de la capitale spirituelle du Royaume.
La générosité de donateurs
De même, on ne peut pas compter les actions de mécénat de Miloud Chaâbi au profit des plus démunis, souvent à titre anonyme et philanthropique. Dans la même veine, Othman Benjelloun a également contribué dans les causes sociales. A travers sa fondation, dirigée par sa femme, Leila Mezian Benjelloun, le PDG de BMCE Bank a notamment créé la structure medersat.com. Aujourd’hui, le réseau compte 62 écoles, et 136 unités de préscolaire. Ancien cadre d’une banque marocaine, Wadii Rhazy a tout laissé tomber pour créer une association venant en aide aux enfants d’Aït Bougmez, localité de 15.000 habitants dans le Haut-Atlas central. Ainsi, grâce à la générosité de plusieurs donateurs, l’ancien banquier a fait construire pas moins de six crèches et écoles dotées de tout le matériel scolaire nécessaire. Les sportifs et les artistes s’impliquent également dans le mécénat. Le champion du monde de Kick-boxing Badr Hari a démontré sa générosité envers les déséhérités de Kénitra en leur offrant couvertures, vêtements et en prenant en charge des opérations chirurgicales.
Plus récemment, le rappeur French Montana, originaire de Casablanca, a financé deux classes préscolaires à l’école Sabae du district de Fida-Mers Sultan, à Casablanca. Ainsi va le mécénat au Maroc, qui puise dans nos valeurs ancestrales de solidarité et de générosité.