Le grand voyage de la famille Atmani

Planete-Khmissa


“Planet Khmissa”, ou le tour du monde en 5 ans


Découverte. Anouar Atmani a toujours nourri l’idée de faire le tour  du monde avec sa femme, Malika, et ses trois enfants, Meïssa, Mehdi et  Maya. Depuis septembre 2013, ils taillent la route en camping-car.

Il en a rêvé, il l’a préparé, il l’a fait.  Lui, c’est Anouar Atmani, 50 ans,  un globe-trotter épris de nature  et de voyages. Ce père de famille  qui a nourri, pendant de longues  années, l’idée de faire le tour du  monde avec sa femme Malika (alias  Kika), 43 ans, et ses trois enfants:  Meïssa: 10 ans, Mehdi, 9 ans: et  Maya, 8 ans, a fini par concrétiser  son rêve. Depuis septembre 2013,  la famille Atmani sillonne le monde  à bord d’un camping-car baptisé  “Meskellil”. Aujourd’hui, les  dernières nouvelles de la famille  nous parviennent de Medellin, en  Colombie, à travers le blog “Planet  Khmissa”, qui reprend le nom du  grand projet de la famille. “Planet  Khmissa” a nécessité 3 années de  préparation, des milliers d’heure  sur Internet, des centaines d’heures  de RDV… Il fallait penser à tout et  ne rien laisser au hasard. «A titre  d’exemple, pour le cargo qui nous a  transporté de Belgique en Uruguay,  la réservation (et paiement) s’est  faite presque 2 année à l’avance»,  nous confie A. Atmani.

Pour financer ce voyage, le couple  pensait pouvoir avoir l’appui de  partenaires marocains et travailler  en freelance, Malika étant une  spécialiste en ressources humaines  et Anouar titulaire d’une expérience  de 15 années de Direction générale.  Malheureusement, aucun  partenaire n’a été intéressé par leur  projet. Ce qui a obligé les Atmani à  ne compter que sur eux-mêmes et sur la générosité de leurs familles.  «Nous allons devoir faire une halte  de quelques mois au Maroc en 2016  pour reconstruire nos plans», précise  Anouar.

Echange et partage
Il fallait également penser à la  scolarisation des enfants. Ces  derniers suivent les cours à distance,  du CIDEAD (totalement gratuit) qui  permet de suivre les mêmes cursus  que l’école normale avec en prime  des tuteurs pour chaque enfant. Ces  cours font partie d’un programme  dispensé par le ministère de  l’Education espagnol. Les enfants  passent leurs examens annuels  dans des consulats ou ambassades  du pays visité.

Une “aventure”? M. Atmani préfère  plutôt parler de «changement  de vie». C’est, donc, pour donner  une nouvelle orientation à sa vie  que la famille s’est convertie au  nomadisme. «Un bonheur total»,  pour reprendre les mots du père  de famille, qui a le luxe de vivre 24  heures à côté des siens, «à partager  avec ses enfants sa culture, son  identité et faire la promotion de  son pays», se réjouit-il. De vrais  ambassadeurs qui s’enrichissent  des cultures étrangères, mais qui  véhiculent aussi la leur.

Du Maroc vers l’Amérique latine,  puis l’Amérique centrale, l’Amérique  du Nord, l’Asie, l’Australie et, enfin,  l’Afrique, le périple de la famille  Atmani promet d’être riche. «Il y a de  l’espoir et de l’amour dans tous les  recoins, il suffit d’aller les chercher»,  affirme avec sagesse, Anouar.

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